dimanche 18 septembre 2011

Présentation officielle de la nouvelle BMW Série 1 à Mons

Ce jeudi 15 septembre 2011, le concessionnaire montois Novauto présentait en avant-première la nouvelle BMW Série 1 dans les halls sombres du Lotto Mons Expo. En marge du salon de Francfort, où elle fut officiellement présentée au public, la petite BMW s'est laissée approcher par les clients de la concession, conviés sur invitation personnelle. L'évènement, axé sur le thème de la dualité, mélangeait agréablement les couleurs rouge et bleue dans toutes leurs déclinaisons : éclairage, tapis, vêtements du staff technique, bars, cocktails et tickets pour se procurer ces derniers. Cette trame chromatique soulignait en fait l'introduction des « Lines » (lignes) chez BMW, sortes de classes d'équipements optionnels définissant le caractère de l'automobile – pour une meilleure personnalisation. La nouvelle BMW Série 1 sera ainsi disponible en deux lignes distinctes, « Urban Line » à vocation chique et raffinée dans l'esprit des nouvelles citadines exclusives (Mini, Citroën DS), ainsi que « Sport Line » plus radicale et présentant tous les petits détails stylistiques appréciés par les amateurs de véhicules sportifs.

Lors de la diffusion des premières images officielles de sa nouvelle Série 1 (nom de code « F20 »), BMW a entraîné une vive polémique dans le monde de l'automobile. Puristes et néophytes du constructeur de Munich ont rapidement crié au scandale, se demandant quelle mouche avait bien pu piquer les designers. Certains aficionados de la marque ont même pleuré le départ de Chris Bangle, pourtant vivement critiqué jadis pour ses réalisations. En cause de cet émoi : une face avant quelque peu disproportionnée affichant des blocs optiques au design très discutable ainsi que des naseaux (mythiques chez BMW) aux airs de groin de cochon. L'arrière n'est pas en reste avec des feux qui, même s'ils sont très stylés, évoquent bien trop ceux de la nouvelle VW Polo. Est-ce là le prix à payer lorsque l'on tente d'introduire sur le marché une berline aux lignes avant-gardistes ? Heureusement, force est de constater que la nouvelle Série 1 choque beaucoup moins lorsque l'on a l'occasion de l'approcher pour de vrai. Certaines couleurs, comme le blanc, permettent une bien meilleure mise en valeur que le bleu ou le rouge – couleurs choisies par le marketing BMW pour présenter ses photos officielles.

Plus longue de huit centimètres et plus large de deux centimètres par rapport à sa devancière, la nouvelle Série 1 présente un profil joliment travaillé, traversé par une proéminence acérée reliant l'aile avant au feu arrière, en transperçant les poignées de portes de plein fouet. Une nouvelle identité stylistique que l'on retrouve sur tous les nouveaux modèles depuis la dernière Série 7 (« F01 »). Les portes-à-faux avant et arrière sont relativement courts. À l'avant, ce constat est renforcé par la coupe très verticale du pare-chocs, des naseaux jusqu'au bas-de-caisse. La face avant comporte donc, comme souligné précédemment, des blocs optiques imposants au design anticonformiste. On y retrouve deux principales sources lumineuses (feux de croisement et feux de route) cerclées d'anneaux bleus faisant office de feux de position. Chaque bloc est accentué d'éléments de couleur grise pour un résultat global très travaillé. Si ces phares peuvent choquer lorsqu'on les regarde de pleine face, ils se montrent beaucoup plus agréables vus de côté. Sous les traditionnels naseaux de l'auto peut-on trouver deux prises d'air accentuées de phares antibrouillard, ainsi qu'un diffuseur central. L'arrière, beaucoup plus conventionnel, est très proche de la première Série 1. À nouveau, c'est en regardant la voiture en trois-quart arrière que l'on appréciera le mieux ses lignes spécifiques.


Lors de l'évènement montois de ce 15 septembre 2011, la concession Novauto avait choisi de présenter deux voitures : une Série 1 « Urban » de couleur « Midnight blue » (un bleu/vert foncé métallisé), et une « Sport » vêtue d'une belle robe « Alpinweiß » (blanc uni). En déclinaison « Urban », la petite Série 1 se pare à l'extérieur de jantes spécifiques 16 pouces affichées sur le stand (17 pouces en option), de garnitures blanches brillantes sur les pare-chocs avant et arrière (diffuseur central à l'avant, listel de bas-de-caisse à l'arrière), d'une calandre aux barrettes blanches (uniquement chromées sur leur partie avant) et de rétroviseurs de couleur blanche (optionnels). À l'intérieur, on retrouve des seuils de portes spécifiques « BMW Urban », un volant gainé de cuir, des inserts décoratifs bi-tons sur le tableau de bord et la console centrale (blanc/gris sur la voiture présentée, existent aussi en noir/gris ou aluminium/noir), quelques entourages chromés pour les éléments de la planche de bord ainsi qu'un éclairage intérieur blanc ou bleu. Les sièges, en tissu ou en cuir, offrent différentes combinaisons de couleurs et de motifs dans les tons gris, noirs et bleus.

La ligne « Sport », quant à elle, propose à l'extérieur des jantes 16 ou 17 pouces (sur le stand) à l'allure plus sportive et des éléments de carrosserie (calandre, diffuseur d'air, listel de bas de caisse, prises d'air à l'avant) peints en noir. À l'intérieur, les équipements personnalisables sont les mêmes que pour la ligne « Urban », mais avec – on pouvait s'en douter – d'autres tons : des sièges sport en tissu ou en cuir mariant le noir, le rouge et le gris ; des inserts décoratifs noir et rouge, aluminium et noir ou aluminium et rouge ; un éclairage intérieur blanc ou rouge orangé. La ligne « Sport » offre également une surpiqûre rouge sur le volant en cuir et sur les sièges (afin d'améliorer les contrastes), tout comme des graduations rouges sur le compteur de vitesse et le compte-tours du tableau de bord. Sur le stand, les cœurs balançaient entre les deux finitions, reflétant la notable différence de personnalité des conducteurs. Une différence que le constructeur a intelligemment ventilé dans ses lignes « Urban » et « Sport ». Il est à noter que la nouvelle Série 1 sera disponible en version de base (ni « Urban », ni « Sport ») sans le moindre élément distinctif propre aux « lines ». Cependant, ce serait dommage de ne pas profiter de ces quelques exclusivités !


BMW oblige, la nouvelle Série 1 proposera une foule d'équipements (de série et optionnels). De série, on retrouvera le système « EfficientDynamics » étrenné depuis quelques années au sein de la gamme du constructeur. Ce programme d'équipements (Start & Stop automatique, récupération de l'énergie de freinage, Common Rail diesel, etc.) permet de réduire la consommation et les émissions de CO2 tout en assurant une conduite dynamique. Lors de l'évènement de ce 15 septembre, la concession BMW a insisté sur la présence du mode « EcoPro ». Ce dernier système offre au conducteur des recommandations détaillées pour réduire sa consommation. De plus, il permet d'indiquer quels sont les gains d'énergie (ou de kilomètres) obtenus lors de la conduite, afin de motiver le conducteur à rouler sobrement. En outre, la nouvelle Série 1 proposera en option des suspensions sport adaptatives, un rapport de démultiplication variable de la direction (Variable Sport Steering), le système Connected Drive, un écran LCD large (Control Display), un système audio Harman Kardon et une boîte automatique Steptronic à 8 rapports.


Côté moteurs, la nouvelle BMW Série 1 proposera dans un premier temps deux moteurs essence et trois diesel, tous étant composés de quatre cylindres. Côté essence, la 116i offrira 136 chevaux pour 5,7 l/100 km alors que la 118i, turbo-compressée (!), lâchera 170 chevaux pour 5,9 l/100 km. Le bloc diesel de quatre cylindres et de deux litres de cylindrée sera décliné en trois versions : la 116d de 116 chevaux pour 4,5 l/100 km, la 118d de 143 chevaux pour 4,5 l/100 km également, et enfin la 120d de 184 chevaux pour une consommation annoncée de seulement 4,6 l/100 km. En Belgique, les taxes automobiles abracadabrantes ont poussé le constructeur à proposer alternativement la 118d à une puissance de 136 chevaux, et la 120d à 163 chevaux. À quand les taxes sur le nombre de kilomètres parcourus ?


En quelques heures, les clients de la concession BMW Novauto ont pu découvrir la nouvelle Série 1 qui sera commercialisée dès la fin du mois de septembre. Un design atypique et osé qui s'est rapidement fait oublier dans cette ambiance colorée où l'accent fut placé sur la double personnalité de l'auto. Les deux lignes spécifiques de cette voiture (« Urban » et « Sport ») et ses nombreux atouts technologiques – notamment en matière de réduction de consommation – ont séduit la plupart des invités, impatients de tester cette « F20 » sur la route afin d'en mesurer le véritable potentiel. Une affaire à suivre !


mercredi 7 septembre 2011

Recette : Involtini di vitello alla Cavaliere

Lorsque l'on invite des convives à sa table, il n'est pas toujours évident de dégoter une recette originale et élaborée, tout en étant facile à réaliser et accordant les préférences gustatives de chacun. La cuisine italienne, par exemple, est communément très appréciée pour ses goûts passe-partout, ses couleurs chaleureuses et la reconnaissance de ses ingrédients par un large public. Cependant, même si les pâtes et les pizzas sont incontournables et connues de tous (et ce dans de nombreuses déclinaisons), il est souhaitable de sortir des sentiers battus en se tournant vers d'autres spécialités – ce dont l'Italie regorge.

Connaissez-vous, par exemple, les involtini ? Ces aliments, que l'on peut traduire par « paupiettes », se constituent d'une tranche de viande ou de légume roulée et farcie avec différents ingrédients selon les recettes... et la créativité de chacun. Ainsi, on peut réaliser des involtini di manzo (boeuf), des involtini di pollo (poulet), des involtini di parma (jambon de Parme), mais également des involtini di melanzane (aubergine). Appréciés pour leur saveur, les involtini di vitello (veau) constituent par ailleurs un très bon choix pour la préparation d'un plat italien qui étonnera et ravira vos invités.


Ayant fait de nombreux heureux avec ma recette d'involtini de veau « alla Cavaliere » (comprenez « à la Chevalier »), j'ai décidé de partager celle-ci sur mon blog (même si, entendons-nous bien, je n'ai pas le niveau d'un « Masterchef »). Après plusieurs essais et quelques réflexions, je me suis accordé sur une farce qui donne beaucoup de charme aux involtini di vitello : le mariage subtil du pesto verde (pistou vert), du pesto rosso (rouge) et de la ricotta. Cette association, qui se mélangera peu et gardera sa compacité lors de la réalisation des paupiettes, titille littéralement les papilles lors de la dégustation. Par ailleurs, l'ajout d'une tranche de jambon de Parme sur la pièce de veau apporte une petite touche salée tout en assurant un bon maintien de la farce lors de l'opération de roulage de la paupiette – ou comment joindre l'utile à l'agréable.

Pour agrémenter les involtini, j'ai choisi de réaliser une sauce tomate relevée de vin blanc et de crème fraîche allégée. On y trouvera également quelques petits pois (ou « comètes vertes »), une combinaison courante mais néanmoins délicieuse. Enfin, recette italienne oblige, j'accompagne mes involtini et leur sauce de quelques pâtes (des farfalle pour une jolie présentation) assorties de petits bouquets de brocoli, un légume très peu calorique et excellent pour la santé. Vous pourrez vous targuer d'en avoir fait manger à vos invités !

La recette comporte l'avantage de pouvoir être réalisée en plusieurs étapes, ce qui vous évitera de travailler sur plusieurs fronts et de requérir l'aide d'une personne. Dans un premier temps, il vous sera nécessaire de préparer les involtini de veau, un par un, à l'aide des quelques ingrédients qui les composent. Ensuite, les paupiettes pouvant reposer plusieurs heures au réfrigérateur (ce qui permet d'ailleurs à la viande de s'imprégner des saveurs), vous pourrez préparer tranquillement la sauce tomate d'accompagnement. Celle-ci pourra mijoter une heure ou deux (jusqu'au moment de servir), elle n'en sera que meilleure. Ceci vous permettra de préparer vos petits bouquets de brocoli pour agrémenter les pâtes. Ces derniers éléments seront tout deux cuits à la dernière minute, avant de servir les involtini qui auront cuit au four.

Ingrédients (pour 4 personnes)

Pour les involtini (2 par personne) :

  • 8 à 10 tranches de veau de 4 à 5 millimètres d'épaisseur, assez larges (dites à votre boucher qu'il s'agit là de préparer des paupiettes)

  • 8 à 10 tranches de jambon de Parme ou équivalent (jambon italien)

  • 200 g de ricotta

  • 180 g de pesto vert (« verde »)

  • 180 g de pesto rouge (« rosso »)

  • Poivre (noir, blanc ou mix)

  • Huile d'olive

  • Quelques feuilles de basilic frais

  • Cure-dents (pas vraiment un ingrédient... mais nécessaire pour la réalisation)

Pour la sauce :

  • 2 à 4 échalottes

  • 2 à 3 gousses d'ail

  • Un peu de vin blanc

  • +/- 700g de « passata » (coulis de tomate)

  • +/- 400 de tomates pelées en cubes (« cubetti »)

  • +/- 125g de petits pois (en conserve)

  • 3 pierres de sucre

  • 10 cl de crème fraîche culinaire

  • Sel

  • Poivre

  • Origan

Pour les pâtes :

  • 300g de pâtes « Farfalle »

  • Un beau bouquet de brocoli

  • Sel

  • Thym

  • Huile d'olive

Préparation des involtini

Commencez par la préparation des involtini, qui sont relativement simples à confectionner. Vous pourrez les garder au réfrigérateur pendant plusieurs heures ; vous pouvez même les préparer la veille de votre dîner si vous disposez d'une viande fraîchement servie chez votre boucher. Spécifiez bien à ce dernier votre besoin : des tranches de veau pas trop épaisses, larges et faciles à rouler pour réaliser des paupiettes. Munissez-vous également de cure-dents afin de fermer les involtini sur leurs côtés.

Étalez une tranche de veau sur votre plan de travail, et saupoudrez-la avec un peu de poivre sur la partie intérieure (là où vous disposerez la farce). Si par malheur votre tranche est un peu trop épaisse, n'hésitez pas à utiliser un rouleau de cuisine pour l'aplatir quelque peu. Ensuite, disposez une tranche de jambon de Parme sur la viande. Ouvrez vos pots de ricotta, de pesto rouge et de pesto vert, et préparez trois cuillères différentes afin d'éviter de vous emmêler les pinceaux.


Ensuite, placez un peu de ricotta au centre de votre involtini. Ce fromage étant assez compact, il est placé entre les deux pestos afin d'éviter que ces derniers ne se mélangent trop. Ajoutez donc un peu de pesto vert d'une part, et du pesto rouge d'autre part de la ricotta. Surprise : votre farce a vraiment des couleurs d'Italie...


Prenez maintenant la tranche de veau par l'extrémité droite, et rabattez-la jusqu'au centre (sur la ricotta). Effectuez une deuxième fois l'opération en rabattant, toujours par la droite, le reste de l'involtini sur le pesto vert. Vous épargnerez ainsi aux deux pestos de se mélanger. Pour terminer, pincez l'extrémité de votre paupiette et enfilez-y un cure-dents pour garder la préparation fermée. Répétez l'opération sur l'autre extrémité. Vous empêcherez ainsi votre farce de couler par les côtés lors de la cuisson. N'hésitez pas à réaliser quelques involtini supplémentaires, non seulement pour les gourmands mais aussi et surtout pour vérifier la cuisson en les coupant en deux durant cette dernière.

Disposez vos involtini dans un plat pour four (de préférence anti-adhésif) et réservez-les au réfrigérateur.

Préparation de la sauce

Préparez une casserole de taille moyenne. Épluchez les échalotes et l'ail, coupez en les gousses en deux et ôtez le germe au centre (indigeste, d'après la légende...). Ciselez vos échalotes en petit cubes et pressez les gousses d'ail à l'aide d'un presse-ail (un ustensile vraiment utile). Disposez le tout dans le fond de votre casserole. Ajoutez-y un peu de vin blanc de manière à ce que ce dernier recouvre complètement les échalotes et l'ail. Chauffez à feu vif pendant environ trois minutes, de façon à ce que l'ail fonde et que l'échalote sue (sans se colorer). Ne laissez pas tout le vin blanc s'évaporer, vous en perdriez une bonne partie du goût.


Ajoutez ensuite le coulis de tomate et les tomates pelées en cubes. Baissez le thermostat de façon à obtenir un feu moyen. Insérez les trois pierres de sucre (qui feront disparaître l'acidité de la tomate), un peu de sel, un peu de poivre et une grosse pincée d'origan (n'hésitez pas sur ce dernier condiment). Mélangez bien et laissez mijoter pendant cinq à dix minutes. Ensuite, lavez vos petits pois en conserve (pour retirer le jus) et incorporez-les dans votre sauce. Baissez à nouveau le thermostat sur feu doux (voire très doux) et laissez mijoter (une ou deux heures, jusqu'au moment de servir). La crème fraîche ne se rajoute qu'au dernier instant : elle permet de donner un certain goût relevé à la sauce, mais ne devrait pas mijoter avec cette dernière.


Préparation des pâtes au brocoli

La préparation des pâtes au brocoli est très simple. Prenez la botte de brocoli, et coupez-en de gros bouquets. À partir de chacun de ces derniers, coupez à nouveau de plus petits bouquets et répétez l'opération en coupant de plus en plus haut de façon à obtenir de petits morceaux (environ la taille d'une cuillère à café). Vous pouvez stocker ceux-ci pendant quelques heures dans un tupperware si vous n'êtes pas encore prêt à entamer la cuisson de votre plat. La cuisson des pâtes est décrite dans le paragraphe suivant.


Cuisson

Lorsque vos invités sont présents et que la faim se fait sentir, il est alors temps de lancer la cuisson du plat. En principe, votre sauce devrait déjà être sur le feu, en train de mijoter depuis quelques temps – et donc être à bonne température. Préchauffez votre four sur 180°C, de préférence avec chaleur tournante. Sortez vos involtini du réfrigérateur pendant que le four préchauffe de manière à laisser la viande revenir à température ambiante. Après 10 minutes, versez un filet d'huile d'olive sur vos paupiettes et enfournez le plat pendant 20 à 30 minutes. Pendant la cuisson, il est très probable que la viande laisse échapper beaucoup de sucs, profitez-en pour en verser régulièrement sur vos involtini à l'aide d'une cuillère pour éviter qu'ils ne soient trop secs. Si vous avez préparé quelques paupiettes supplémentaires, n'hésitez pas à en couper une pour vérifier l'état de cuisson. En effet, il peut être difficile d'évaluer si votre plat est prêt ou non au simple coup d'œil.

Les bouquets de brocoli et les pâtes doivent être cuits à la dernière minute, lorsque vos involtini sont presque prêts à être servis. Cuisez le brocoli et les pâtes dans deux casseroles distinctes d'eau salée bouillante. Suivez les consignes figurant sur l'emballage des pâtes pour la cuisson de ces dernières, et cuisez parallèlement les bouquets de brocoli (que vous aurez préalablement lavés) jusqu'à ce qu'une fourchette puisse aisément les transpercer – ceci vous indiquera qu'ils sont cuits. Le temps de cuisson des pâtes et du brocoli est plus ou moins égal, entre dix à douze minutes.

Lorsque vos pâtes sont cuites, égouttez-lez, et réservez-les au chaud le temps d'égoutter à leur tour les bouquets de brocoli. Mélangez alors les deux éléments et ajoutez-y un filet d'huile d'olive, du sel et du thym. Vous pouvez dés lors servir votre plat, tant que les pâtes sont tièdes.

Au moment de servir...

Ça y est, vous êtes enfin prêt(e) à servir votre plat. Tout d'abord, ajoutez la crème fraîche à la sauce tomate, et mélangez convenablement. Dans chaque assiette, disposez deux involtini et recouvrez-les de moitié avec votre sauce (pour les laisser un peu apparents, vos invités aiment voir ce qu'ils vont manger). Ne lésinez pas sur la sauce, elle est excellente et se mariera également parfaitement avec les pâtes. Justement, ajoutez celles-ci dans l'assiette et terminez la présentation en déposant deux ou trois feuilles de basilic frais, passées sous l'eau au dernier moment, sur vos involtini. Il ne vous reste plus qu'à déguster. Un vin rosé bien frais accompagnera à ravir cette spécialité italienne.


Bon appétit !