dimanche 3 juin 2012

Essai express : Audi A5 2.0 TDI 177 Cv, cuvée 2012



Au mois de décembre 2011, Audi a jugé nécessaire d'apporter un léger lifting à ses A4 et A5, pourtant bien peu défraîchies. Arrivée sur le marché en 2007, l'Audi A5 était attendue depuis longtemps par les passionnés de la marque aux anneaux, celle-ci ayant bien peu proposé de coupés au catalogue depuis la mythique quattro (exception faite de la TT, bien que son appartenance à cette catégorie soit discutable). Succès retentissant, notamment grâce à sa superbe ligne, son allure sportive, sa garde au sol assez basse et son excellent niveau de finition, l'Audi A5 a fleuri un peu partout dans nos contrées et son design n'a pas vieilli d'un poil en quatre ans. Pourtant, soucieux de rendre sa gamme parfaitement homogène, Audi lui a octroyé quelques retouches esthétiques de mi-parcours. Nouvelle face avant, nouveaux feux arrières, une finition encore en progrès et un plaisir de conduire toujours omniprésent viennent parfaire un tableau déjà bien fini.

Dans le cadre de la recherche de ma prochaine monture, j'ai eu l'occasion de tester cette nouvelle Audi A5 pendant un peu plus d'une heure, l'occasion de livrer ici un essai express de la bête. Le modèle essayé était la déclinaison deux portes équipée d'un pack S-Line, de jantes 19 pouces, des sièges Alcantara, des phares au xénon, du GPS, du système Audi Drive Select, et bien d'autres équipements. Côté moteur, c'est sans surprise le 2.0L TDI de 177 CV (en boîte manuelle six rapports) qui m'a entraîné sur les petites routes des villages entourant la belle ville de Leuven.

Un petit air de famille


Suite à l'arrivée sur le marché des A8 et A6 « nouvelle génération », ainsi que de la toute nouvelle A7 (contrant l'offensive lancée par Mercedes-Benz et sa CLS), l'identité stylistique de la marque Audi a évolué. Un design spécifique des phares – incorporant systématiquement des feux de jours à diodes électroluminescentes (LED), une calandre « single frame » biseautée sur les coins supérieurs, des boucliers avants plus sportifs ou encore des feux arrières épurés faisant la part belle aux longues lignes lumineuses (feux de position ou clignotants) sont autant de caractéristiques que l'on retrouve dans toutes les nouvelles productions du constructeur d'Ingolstadt. Afin de recadrer l'Audi A5 avec le reste de sa gamme, Audi a modifié en ce sens ce coupé d'exception.



Globalement, la voiture garde sa ligne fluide et dynamique (signée Walter de'Silva), son attrayant profil restant d'ailleurs parfaitement inchangé. À l'arrière, les modifications sont minimes et portent essentiellement sur le dessin des feux et sur le bas du pare-choc. Les feux arrières offrent désormais une longue ligne orange en guise d'avertisseur de changement de voie (clignotant) et deux tracés rouges pour les feux de position et les freins. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela dégage une nette impression de luxe et de qualité... quelle classe ! Notez cependant que ces feux sont optionnels et uniquement fournis lorsque les phares au xénon son installés sur le coupé. La face avant de cette nouvelle A5 se dote de phares redessinés, un peu plus fins que par le passé. On remarquera directement les feux de position diurnes, suivant la quasi-totalité du périmètre du phare et composés de diodes beaucoup plus petites que sur le modèle 2007 (uniquement sur les phares au xénon optionnels). Résultat : un halo lumineux blanc entoure chaque phare et confère à ce coupé un look du plus bel effet. En allumant les phares au xénon ou en enclenchant les clignotants, ce halo diminue d'intensité lumineuse pour une question de visibilité. Ces superbes phares viennent entourer une calandre « single frame » plus agressive, biseautée sur le haut et munie de barrettes horizontales plus travaillées. Le bas du pare-choc avant a évincé ses phares antibrouillard ronds pour les remplacer par un équivalent plus discret et tendance, souligné de belles insertions noires, le tout sur fond de nid d'abeille. Même sans le pack « Sport Design » (détaché du pack « S-Line » standard) qui offre les pare-chocs de l'Audi S5, cette nouvelle A5 affiche un look résolument sportif et agressif. Un sans faute, même si certains puristes concèdent que la précédente cuvée était plus réussie. À vous de juger.

Luxe et raffinement avant tout

C'est en montant à bord de ce coupé que l'on en perçoit toutes les vertus. Tout d'abord, la qualité perçue est à la hauteur des attentes. Malgré un tableau de bord inchangé depuis 2007 et quelque peu vieillissant (si on le compare avec celui des A6 ou A7), les matériaux utilisés ainsi que le souci du détail transmettent une réelle impression de luxe et de qualité. Impressions confirmées au toucher, les plastiques étant de très bonne facture et l'assemblage irréprochable, notamment au niveau des boutons de la console centrale. Nombreuses sont les commandes se parant de fines incrustations chromées du plus bel effet, particulièrement sur le volant (renouvelé par rapport à 2007) ou sur les touches de contrôle des vitres. Les sièges, couverts d'Alcantara et de cuir sur le modèle testé, enveloppent très bien et procurent un excellent maintien. La position de conduite idéale, quant à elle, est assez facile à trouver tant l'assise est pourvue de réglages fins et variés.



Le niveau d'équipement est quant à lui l'un des gros points faibles de cette automobile. La dotation de série est relativement maigre pour un coupé de cette gamme ; ainsi les sièges sports, le volant multifonctions, les feux de jour et feux arrières LED, le réglage électrique partiel des sièges, le système d'alarme ou encore le réglage automatique du site des phares sont autant d'équipements qui vous seront facturés en option, et ce pour un prix généralement au dessus de la concurrence. Les « packs » d'options ne sont pas légion (« Intenso », « Intenso Plus » et « Lounge ») et poussent donc le futur acquéreur à choisir ses équipements à la carte (et au prix plein). Pour peu que l'on désire un coupé A5 dignement équipé, la facture dépasse très vite les 50.000 €. À équipement égal, une Mercedes-Benz Classe C coupé ou une BMW série 3 coupé se montrent très compétitives. On pourra tout de même saluer la présence du Multi Media Interface (MMI) qui permet de commander bon nombre de fonctionnalités de l'auto (médias, radio, navigation, etc.) à partir de l'écran 7 pouces logé en haut de la console centrale (de série). Son ergonomie n'est cependant pas toujours optimale, la faute aux nombreux boutons y étant associés (au dessous du levier de vitesse).

Enfin, la vie à bord est plutôt agréable pour les passagers avant, les rangements étant présents en une juste mesure, ni trop, ni trop peu. La suppression du levier de frein à main, remplacé par un homologue électronique (actionné par un simple bouton placé près du levier de vitesses), permet d'ajouter quelques espaces de rangement supplémentaires. On pourra ainsi loger, par exemple, une bouteille d'eau et un smartphone à portée de main. Pour les passagers arrières, en revanche, le constat est différent. Les rangements sont bien moindres (pour ne pas dire absents) et l'accès à l'assise assez délicat. En outre, la place aux genoux est très limitée, et la garde au toit gênera les personnes mesurant plus de 1m70. Sur ce point, à nouveau, la concurrence fait un peu mieux. Audi a cependant bien taclé le problème avec la déclinaison « Sportback » de son A5, coupé à cinq portes proposant une habitabilité arrière supérieure.

Davantage Grand Tourisme que sportive

Dès les premiers tours de roue, on ne peut qu'apprécier le confort de roulage de ce coupé. Même pourvu de jantes 19 pouces et d'un châssis « S-Line » (rabaissé de 10 mm), il élimine avec brio les imperfections de la route et autres bruits de roulement. Les routes pavées ne parviennent ainsi pas à perturber la sérénité ressentie à bord, renforcée par des sièges particulièrement confortables ainsi qu'un moteur diesel suffisamment discret. Ce dernier se montre par ailleurs très souple, disponible à bas régime avec un couple de 380 Nm présent dès 1750 tours/minute. Les accélérations s'avèrent franches, parfois un peu chaotiques avec un tel couple transmis aux seules roues avant (sur le modèle testé). L'architecture quattro (quatre roues motrices) doit être bien plus agréable pour le contrôle à grande vitesse, mais la sur-facturation s'élèvera alors à 2850 € (tarifs belges). Afin de maximiser le plaisir de conduire et l'expérience à bord du coupé, Audi a étonnamment bien travaillé la sonorité de ce bloc 2.0L diesel. Bien sûr, ne nous y trompons pas, nous sommes loin des vocalises que peuvent fournir les blocs essence 2.0L TFSI de 211 CV ou le 3.0L TFSI de 333 CV (S5). Néanmoins, lors des accélérations, le bloc diesel libère un léger feulement audible et plaisant, soulignant jusqu'au bout le caractère sportif du coupé.


Cette Audi A5 se montre plutôt docile sur la route, invitant davantage à la conduite tranquille plutôt qu'aux excès de zèle. Bien que la tenue de route soit assez bonne, on peut regretter une direction un peu floue et pas toujours incisive. La boîte manuelle à six rapports, sans être trop longue, se dote malgré tout d'un étagement parfois imprécis ne favorisant pas le passage rapide des vitesses. Par rapport aux concurrentes de chez Mercedes-Benz et BMW, on ressentira très certainement un manque de vigueur et de sportivité, mais par ailleurs, un bien meilleur confort de roulage (isolation et amortissement). C'est pourquoi cette Audi A5 se classe plus facilement dans la catégorie des coupés « Grand Tourisme » plutôt que dans celle des vraies sportives. Audi vise ainsi un public amateur de voitures de luxe et de sportivité, bien sûr, mais privilégiant le confort sur les longs trajets plutôt que les performances pures et les réglages millimétriques du châssis pour le circuit. Et c'est bien en cela que la marque aux anneaux se distingue de ses concurrents.

Conclusion

Cette « nouvelle » A5, recevant essentiellement quelques modifications cosmétiques en vue de s'aligner avec le design des dernières (et futures) réalisations Audi, conserve tous les éléments qui ont fait son succès depuis 2007. Comment (et pourquoi) changer une formule à succès ? Son design et sa ligne dynamique, ses finitions de haut vol, son confort et son plaisir de conduire en font aujourd'hui encore un must-have dans le domaine des coupés « Grand Tourisme » mazoutés. Les modifications esthétiques sont subtiles et renforcent essentiellement le sentiment de « classe » et de luxe de l'automobile. Les amateurs de sportivité pure devront plutôt se tourner vers la BMW série 3 coupé, alors que la Mercedes-Benz classe C coupé constituera la meilleure alternative à l'Audi A5 sur le plan financier, cette dernière sur-facturant abondamment ses équipements et packs d'options par rapport à la concurrente de la marque à l'étoile. 

mercredi 11 avril 2012

Essai express : nouvelle BMW 320d EfficientDynamics

Récemment, j'ai eu l'opportunité d'essayer – en vue d'un éventuel futur achat – la toute nouvelle BMW série 3 (nom de code « F30 ») pendant un peu plus d'une heure. L'occasion de livrer sur ce blog mon sentiment général sur la nouvelle berline, fer de lance (et meilleure vente) de la marque bavaroise depuis de nombreuses années. La 320d constituera à n'en point douter la majorité des livraisons ; sa version standard ne fournit pas moins de 184 cv (la première 320d en offrait 136), mais une version de 163 cv est également disponible pour la Belgique et son régime de taxes lésant. Enfin, une version « EfficientDynamics » de 163 cv (uniquement) est également disponible et revendique une consommation plus faible (4,1l/100 km au lieu de 4,5) au détriment (très relatif) des performances et du dynamisme (jantes 16 pouces uniquement). C'est cette dernière qui m'a accompagné pour une petite ballade sur mes routes habituelles, en voici donc mes premières impressions !

Évolution dans la continuité

Contrairement à la série 1 qui a pris le pari de sortir des sentiers battus avec son design controversé, la nouvelle série 3 reste dans les rangs de ses devancières. Son profil est très proche de la précédente version (« E90 »), avec une ceinture de caisse pratiquement identique. Le porte-à-faux arrière de la nouvelle berline semble un peu plus court que sur sa grande sœur, traduisant un empattement allongé qui profitera tout naturellement aux passagers arrières. L'arrière se révèle sans surprise, puisqu'il est très proche de celui de la série 5 à quelques détails près. C'est donc bien à l'avant que l'auto innove le plus, avec ses optiques redessinées s'étendant carrément jusqu'aux « naseaux » identitaires de la marque. On remarquera également le dessin du capot, plus plongeant et plus accentué que par le passé. Dans l'ensemble, la conception extérieure n'a donc rien de révolutionnaire, et cette nouvelle série 3 n'émeut pas par ses lignes – bien qu'elles soient tout-à-fait convenables et appréciables.

Le concept de « lines »

Introduit sur la dernière BMW série 1, le concept de « lines » permet de configurer sa future acquisition selon une certaine direction stylistique offrant des prises d'air extérieures spécifiques, des exécutions en plastique noir ou chromé, des coloris intérieurs propres (tant au niveau des sièges que du tableau de bord), des encarts décoratifs variés ainsi que l'utilisation de certains matériaux haut de gamme. La nouvelle série 3 propose trois lignes stylistiques : « Modern », « Luxury » et « Sport ». La première entend mettre en avant le design innovant de la « F30 », notamment avec des éléments extérieurs chromés et un intérieur crème (y compris le tableau de bord) paré d'inserts de qualité. La seconde préfère donner un style plus luxueux à la berline, avec des tons classiques mais des matériaux très élégants et travaillés (particulièrement la qualité des sièges en cuir). Enfin, la ligne « Sport » appuie les qualités sportives de la série 3 avec des éléments extérieurs noir laqué et un intérieur sombre mêlant tableau de bord noir, sièges sport (noirs, gris, rouges) et inserts décoratifs en aluminium (ou noir mat). Ces « lines » sont censées refléter les préférences connexes des futurs acheteurs (par exemple les sièges sport offerts de facto pour la ligne « Sport ») et le moins que l'on puisse en dire, c'est que le pari est réussi.

La voiture que j'ai pu essayer était dotée de la ligne « Modern ». Extérieurement, les petites touches propres à cette version sont très réussies et mettent effectivement en avant les nouvelles lignes de la série 3, surtout pour la partie avant et ses naseaux équipés de barrettes chromées. À l'intérieur, l'habitacle est une vraie réussite et contribue à rehausser la qualité d'ensemble du véhicule. Sur la ligne « Modern » testée, il faut aimer le coloris crème du tableau de bord (ce qui n'est pas mon cas), mais quoi qu'il en soit les matériaux sont de bonne facture, la qualité perçue est en progrès, et certains éléments chromés (autour du volant ou des commandes de climatisation) sont vraiment les bienvenus. Mon coup de cœur reste l'habitacle proposé par la ligne « Sport », tout simplement superbe !

Sur route : c'est bien une BMW

Comme la plupart des BMW, cette nouvelle série 3 offre une position de conduite idéale, et il est très facile de trouver son bonheur en réglant avec précision le siège (hauteur, dossier, basculement, éloignement) et le volant (hauteur et profondeur). Ce dernier s'avère ergonomique et sa petite taille permet une prise en main rapide et vraiment confortable. Ainsi, cette berline n'est pas plus difficile à manier qu'une petite citadine. Les commandes sont intuitives et tombent sous la main ; cette observation est cependant à prendre avec prudence vu que je conduis déjà une BMW au quotidien. Les habitués ne seront pas perdus, dans tous les cas, mais il ne seront également pas surpris.

Sur route, le moteur de cette 320d EfficientDynamics se révèle « coupleux » et disponible à bas régime, offrant un véritable coup de pied aux fesses lorsque l'on enfonce la pédale. Son dynamisme en fait à coup sûr une référence pour sa catégorie, avec un poids contenu (1490 Kg) et un 0 à 100 km/h abattu en 8 secondes (7,5 secondes pour la 320d « normale » de 184 cv). Par ailleurs, le confort de roulage reste perfectible même s'il est en progrès. Équipée de jantes 16 pouces, la 320d EfficientDynamics laisse tout de même ressentir les irrégularités de la route au sein de l'habitacle. Un manque de confort qui, bien sûr, sera intensifié en chaussant la série 3 de jantes 17, 18 voire 19 pouces. Parallèlement, le tarage des amortisseurs standards manque légèrement de dynamique et favorise le roulis dans les virages, surtout dans les rond-points. L'insonorisation, quant à elle, est très bonne et laisse bien souvent l'impression que l'on ne roule pas assez vite... au risque de se surprendre bien au-delà des limitations !

La technologie, la véritable révolution

Finalement, cette nouvelle BMW série 3 se montre très proche de sa devancière sur de nombreux points. Heureusement, quelques nouveautés technologiques non négligeables viennent enrichir l'expérience de conduite ainsi que l'impression générale que cette automobile m'a laissé. Parmi les équipements que j'ai eu l'occasion de tester, la nouvelle boîte automatique à 8 rapports (!) sublimée par les palettes au volant s'avère tout bonnement excellente. Les rapports, très bien étagés, permettent une conduite très souple et sans le moindre à-coup lors de leurs passages. Les reprises ne sont pas en reste, elles se montrent rapides et directes. L’agrément de conduite est également mis à l'honneur, que ce soit en mode purement automatique (idéal pour la ville) ou en mode « manuel » où les vitesses peuvent être passées au volant. Que l'on veuille conduire tranquille ou que l'on préfère s'amuser un peu, on trouvera son bonheur dans cette boîte auto.

Un autre point fort : la possibilité de sélectionner son mode de conduite, parmi « Eco Pro », « Confort », « Sport » et « Sport + ». Le mode « Eco Pro » permet évidemment de réduire la consommation de carburant, notamment en diminuant la réactivité de la pédale d'accélérateur ou en optimisant certaines fonctionnalités comme la climatisation. A contrario, les modes « Sport » et « Sport + » rendent le moteur plus réactif, les accélérations plus franches et la direction un peu plus dure, plus précise et plus incisive (« Sport + » désactive également les aides à la conduite comme l'ESP). Le mode confort se situe bien sûr entre les deux et privilégie le confort à bord, en agissant particulièrement sur le réglage des suspensions dynamiques (optionnelles) et de la direction. Quelque soit votre humeur, cette nouvelle série 3 saura s'y adapter et répondre à vos attentes. Bien vu !

Conclusion

Si cette nouvelle série 3 se montre au premier coup d’œil très proche de celle qu'elle remplace, son habitacle de qualité supérieure, ses lignes d'équipements et ses évolutions technologiques apportent heureusement de réelles nouveautés ainsi qu'un agrément de conduite non négligeable. On retrouvera dans cette « F30 » les ingrédients qui ont fait le succès des précédentes moutures : dynamisme, mécaniques au top, qualité de finition et équipements abordables. Cependant, certains défauts restent encore largement perfectibles tels que le confort de roulage ou le tarage des suspensions. Dans tous les cas, cette série 3 mérite totalement son nom et conviendra à merveille aux habitués. Ceux qui recherchent le dépaysement devront plutôt, hélas, se tourner vers la concurrence.